mardi 10 mai 2011

MONT BLANC VERSANT DURABLE


DU 2 AU 4 JUIN 2011.Nouvel événement 2011 vallée de Chamonix-mont-blanc ! Mont-blanc versant durable les rencontres du tourisme de demain.

Cette rencontre annuelle est destinée à la fois aux professionnels et au grand public. Elle cultive l’interdisciplinarité en invitant les acteurs du tourisme, des décideurs, des chercheurs et des experts, des scientifiques, des responsables associatifs… avec des ateliers, des visites de sites, un salon… Elle s’ouvre au plus grand nombre (dans l’esprit de ce que proposait le Festival des sciences) avec des soirées débat, des expositions, des animations, des films, des sorties nature, des rencontres avec les publics scolaires…
« Mont Blanc Versant Durable » s’intéresse au tourisme de montagne mais aussi au tourisme balnéaire et au tourisme urbain. L’événement a pour objet les problématiques de notre vallée mais aussi celles de notre espace transfrontalier, et ailleurs, celles du territoire national et de l’ensemble du monde.

1RE EDITION : TRANSPORTS ET MOBILITES
Mobilités et déplacements sur la planète, histoire des transports et des moyens de transport, transports de demain dans la ville de demain, voyage comme art de vivre, accessibilité des lieux touristiques, mobilité sur les sites, transport dans la fiction et la science fiction…

Depuis de nombreuses années, la Vallée de Chamonix Mont Blanc est considérée comme un véritable laboratoire dans la mise en œuvre de solutions innovantes au service du développement durable. De multiples programmes scientifiques permettant de mieux comprendre l’évolution des milieux naturels et les enjeux du territoire y sont développés et des modèles de gestion transfrontalière expérimentés en faveur de la valorisation de ce site exceptionnel.

Nous avons organisé, pendant vingt ans, le Festival des Sciences de la Terre et de ses Hommes qui, pour sa dernière édition, a traité du « vivant » et offert au public une suite passionnante à la Conférence Française pour la Biodiversité organisée par le Ministère de l’écologie à Chamonix. D’importantes réflexions ont également été menées dans le cadre des Sommets du Tourisme qui, pendant 9 ans de
1999 à 2007, ont permis aux experts mondiaux de partager leurs expériences.

Aujourd’hui, nous souhaitons poursuivre les investigations et faire converger « tourisme » et « développement durable » en créant un nouvel événement : « Mont-Blanc, versant durable » les rencontres du tourisme de demain. Cette manifestation s’inscrit dans une démarche globale portée par la Vallée de Chamonix. Celle-ci vient d’être retenue comme territoire lauréat de l’appel à projet Région Rhône- Alpes «Territoire Ecotouristique exemplaire» cofinancé par des fonds européens et nationaux.

Lieu de la manifestation : Vallée de Chamonix , Chamonix-Mont-Blanc
Renseignements : Mairie de Chamonix-Mont-Blanc
Tél : 06 78 99 81 09
Adresse e-mail : dircom@chamonix.fr

samedi 7 mai 2011

Oppidum des Castels à Nages-et-Solorgues (Gard)


Occupé du IIIème siècle avant notre ère jusqu'au début du Ier siècle de notre ère, l'oppidum de Nages est l'un des témoins de la forte occupation gauloise dans la plaine de la Vaunage. Les vestiges des murs d'enceinte, tours et maisons font de cet oppidum l'un des sites pré-romains les mieux conservés de la Gaule. 

Le site a connu quatre phases d'occupation matérialisées par quatre enceintes. 

La première enceinte, partiellement conservée dans sa partie nord date des premiers temps de l'occupation du site, soit vers le début du IIIème siècle avant notre ère. 

La seconde enceinte, dont la longueur estimée est de 540 mètres est mieux conservée avec les vestiges de tours semi-ovales ainsi que d'une tour monumentale à l'angle Nord-Ouest. 
Lors de cette seconde phase d'occupation les habitants adoptent un réseau de rues parallèles et régulières témoignant d'un urbanisme original. Les maisons, de même dimension, signalent une organisation sociale égalitaire.

Devant l'accroissement de la population, les limites de la ville sont repoussées à l'ouest, portant la surface d'occupation à environ 7 hectares. A l'intérieur du nouveau quartier les maisons, composées de plusieurs pièces, s'ouvrent sur des rues moins régulières tandis que dans les anciens quartiers les îlots d'habitation sont réaménagés et agrandis. 

Une quatrième enceinte, renforcée par trois puissantes tours, est érigée plus au nord vers le milieu du IIème siècle avant notre ère, mais certaines zones restent vierges de toute occupation. 

Paradoxalement, c'est lorsque l'oppidum commence à décliner, au Ier siècle, que les habitants construisent un 
bâtiment public aux influences celtes et méditerranéennes qui peut être interprété comme un fanum, temple gaulois. 

Après la conquête romaine, ce type d'habitat fortifié ne présentant plus d'intérêt défensif, une agglomération se développe au pied de la colline et l'oppidum est peu à peu abandonné. 
L'oppidum a été étudié depuis le XIXème siècle, mais les premières fouilles archéologiques n'ont eu lieu qu'à partir de 1958. Les vingt-trois campagnes de fouilles ont permis de dégager plusieurs quartiers d'habitations et d'explorer les fortifications. Les objets découverts sont présentés à la salle d'exposition de Nages (mairie) ainsi qu'au musée archéologique de Nîmes.


La fontaine romaine




Ruines gauloises de l'Oppidum des Castel/Oppidum de Nages

vendredi 6 mai 2011

Le Pont du Gard, un géant de pierre témoin de l'histoire

Voilà près de 2000 ans que le Pont du Gard dresse ses piliers majestueux au-dessus du Gardon. Vestige emblématique de l'art romain, c'est la partie la mieux conservée de l'aqueduc qui reliait Nîmes à la source d'Eure.


 De l'art des Romains
Elément d'un grand aqueduc, le Pont du Gard fut édifié par les Romains vers 50 après J-C. Sa construction dura 5 ans sur les quinze années que nécessita la réalisation de l'aqueduc entier. Grâce à lui, l'eau captée près de la ville d'Uzès était acheminée sur 50 km pour atteindre Nîmes. La ville, en plein essor urbain, recevait ainsi l'eau nécessaire aux établissements publiques et aux habitations privées. Le débit moyen s'élevait à 20 000 m³ par jour sur l'ensemble du trajet. Le Pont du Gard est la partie la mieux conservée de l'aqueduc. Avec 48 m de hauteur et 490 m de longueur, c'est aussi le pont-aqueduc romain le plus élevé. Il est aussi le seul pont-canal à trois étages encore debout aujourd'hui. Ses trois ponts superposés sont constitués de 6, 11 et 35 arcades et l'arche centrale du pont est large de 24,50 m. Ces dimensions impressionnantes font la renommée du site et prouvent aussi le talent des batisseurs romains. La pierre utilisée est d'origine locale et les carrières sont d'ailleurs toujours accessibles. Les chercheurs estiment que l'aqueduc a fonctionné 500 ans, avec un pic d'utilisation aux IIème et IIIème siècles. Des dépots de calcaire et des problèmes d'entretien ont conduit à son abandon au VIème siècle, à la fin de l'Empire romain.


 L'épreuve du temps
Au cours du XIIème siècle, la pierre du Pont sert de matière première à la construction d'édifices religieux dans la région. Le Pont reste néanmoins un axe de communication important, au XIVème siècle pour les charettes puis au XVIIème pour les voitures. Grâce à Prosper Merimée, le Pont du Gard fut inscrit dès 1840 aux monuments historiques et bénéficie de deux campagnes successives de restauration. Le XXème siècle marque un nouveau tournant pour le Pont. Alors que le passage des camions fragilise sa structure, c'est son potentiel touristique qui est peu à peu remarqué et exploité. Des aménagements deviennent nécessaires, mais ils sont réalisés de manière anarchique, ce qui met le monument en danger. En 1985, le Pont du Gard est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, permettant la conception et la réalisation un projet d'équipement moderne et respectueux du site.


Un site touristique exceptionnelAvec plus d'un million de visiteurs par an, le Pont du Gard est le monument antique le plus visité de France mais son état de délabrement inquiète. Après avoir rejetté l'idée d'un parc d'attractions, les autorités ont mis en place le grand projet qui a donné sa forme actuelle au site.En tout, c'est un territoire de 165 ha qui a été aménagé et mis en valeur. Depuis 2000, le site est de nouveau ouvert au public. Les visiteurs peuvent toujours se rendre gratuitement, mais uniquement à pieds, jusqu'au pont et profiter de cet espace naturel. 


Mais ils pourront aussi visiter les différents musées ou expositions. Le projet a ainsi mêlé la tradition d'un site ouvert et accessible avec sa protection et sa valorisation. C'est visiblement une réussite puisque le site a reçu le label, "Grand site de France" en juin 2004. Désormais, le Pont du Gard est inserré dans un espace protégé. Du parcours au coeur de la garrigue aux expositions sur l'art de vivre romain, toutes les richesses de la région y sont exposées. On peut aussi découvrir les techniques de construction du Pont.



 Cette question, longtemps discutée par les archéologues semble aujourd'hui avoir trouvé une réponse. L'extraction des pierres reposait sur un processus complexe. Des blocs rectangulaires, délimités au préalable, étaient arrachés grâce à des coins de bois. Les environs du Pont se caractérisent quant à eux par un paysage méditerranéen exceptionnel, marqué de la présence de nombreux autres vestiges antiques. 



D'une forte valeur historique et archéologique, le Pont du Gard est aujourd'hui un site touristique majeur pour la région. Il fait l'objet d'une protection efficace et d'une mise en valeur nécessaires à sa sauvegarde. Espérons qu'il verra encore longtemps couler l'eau du Gardon.

jeudi 5 mai 2011

Saint Bonnet du Gard



Saint Bonnet du nom d'un évêque Saint Bonitus ayant séjourné à Saint Bonnet.
Le village a été fondé au 10e siècle grâce à la protection de l'abbaye de Psalmodi, (abbaye près de Nîmes).



Saint Bonnet vu depuis la plaine


En 1293, la rivalité des seigneurs d'Uzès et des moines de Psalmodi amena un grand procès pour la délimitation des terres de St Bonnet, St Privat et Remoulins.
Saint Bonnet se trouvait sur la route du sel, et les moines de Psalmodi vivaient particulièrement de ce commerce. Saint Bonnet étant situé près du Gardon.
Les ducs d'Uzès voulaient encore, en 1665 s'occuper du village de St Bonnet, mais les moines avaient l'autorité de ce village.
Le village est construit sur le versant d'un rocher qui porte le nom de Pousterle.
A la cime de ce rocher nous pouvons admirer l'église de style roman du 9e siècle, fortifiée au 13e siècle avec les débris de l'ancien aqueduc romain qui passait dans la plaine de St Bonnet.



Fontaine de Saint bonnet


Au bas du village, une source abondante sillonne la vallée. Nous pouvons admirer la fontaine et le lavoir qui datent de 1861. L'eau va ensuite se jeter dans le Gardon après Lafoux.


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