jeudi 29 novembre 2012

Quelle tempête!

Livre beau souvenir de scènes arctiques rares autour de Genève!




Primé images de plus de 100 photographes 
soulignant sculptures d'hiver sur le Lac Léman en Février 2012
Léman Arctique - Tempête de verglas , compilé par Sándor Szabados d'Au-delà des publications Lens.
Disponible Novembre 2012 à CHF 55.00 
prix spécial pour les commandes d'entreprises - contactinfo@btl.ch
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La tempête arctique froid a duré moins de 13 jours sur le Léman en Février 2012, avec une projection vent aussi rapide 87 kmh, les vagues secouent les ports et les banques, et une température en dessous de zéro en permanence, jour et nuit, en moyenne -10. Ce sont les conditions idéales pour un spectacle fantastique que la nature offre de très rares occasions. Encore plus exceptionnel, ce phénomène de l'accumulation de glace accumulé jusqu'à plusieurs mètres de glace sur la rive, enveloppé le plus mince perche avec pouces de glace, qui ont eu au moins une semaine après la tempête de dégeler. Comme jamais auparavant, et à notre grande joie, une multitude de photographes, venus parfois de l'autre côté de l'Europe, a immortalisé les magnifiques sculptures de glace naturelles et les paysages arctiques. Il a fallu la presse et a fait le tour du monde.

Ce blog est sur le phénomène, sur les superbes photos qui ont été trouvés en ligne, l'idée et la réalisation du Léman Arctique, un ouvrage collectif mettant en vedette certains des meilleurs photos qui ont été prises en France et en Suisse dans la région genevoise. Nous tenons également à vous emmener dans notre aventure de l'édition et la production d'un livre nous-mêmes dans un temps très court, avec les images de 108 photographes, une sélection douloureuse des dizaines de milliers de photos que nous avons examinés à partir de 250 photographes que nous avons contactés.

mardi 13 novembre 2012

Nimes les jardins de la fontaine


Les Jardins de la Fontaine sont nés des travaux entrepris au XVIIIe siècle pour réguler le débit de la source Nemausa, dont l’eau était nécessaire aux industriels nîmois du textile. Lors des travaux, des fouilles ont mis au jour des vestiges riches et variés : sanctuaire, bains romains, un théâtre antique (fermé au public). C’est ainsi que naquit un superbe jardin grâce aux travaux menés par Philippe Mareschal, ingénieur du Roi.


Ce dernier, a su réutiliser les vestiges en les insérant dans le projet de réalisation du jardin. La Nymphe centrale (symbole de la prospérité textile nîmoise), les multiples canaux de régulation, le grand mur et son double escalier ou le canal du Quai de la Fontaine, sont des exemples de la réussite accomplie par Mareshal. Les Jardins de la Fontaine sont décorés par de nombreux vases et statues provenant du Château de la Mosson à Montpellier.


La colline du jardin, parcourue par de multiples allées propices aux promenades et à la détente, est plantée de nombreux pins, marronniers d’Inde et cèdres… Un site exceptionnel enrichi par la présence de deux monuments romains, le Temple de Diane et la Tour Magne, ouverts au public et où une visite s’impose également.


un cadre immense et inoubliable vous attends dans ces jardins romains de la fontaine. les canaux, ou découle la rivière, sont superbement entretenus, et on appréciera se promener dans les chemins en plein été. les plus courageux pourront entreprendre l’ascension du jardin, pour arriver a la tour magne, et ainsi bénéficier d’une vue incontournable. 





Magnifiques jardins où se mêlent parcs, arbres, massifs fleuris, rocailles et statues
De quoi faire une agréable promenade qui vous mènera à la tour Magne. Cette dernière surplombe Nîmes.


La statue de Jean Reboul


La statue d’Antoine Bigot




Malgré son apparence naturelle, cette grotte est complètement artificielle.
Réalisés en 1890 par Monsieur Lecomte, rocailleur à Montpezat, la
grotte et son enrochement rustique créent ici un effet pittoresque, propre
des jardins du XIXème siècle.


la tour Magne
Visible de loin, cette tour du rempart romain, signalait la ville et le sanctuaire impérial qui se trouvaient dans la plaine.
Aujourd’hui la terrasse située au sommet de la tour offre un des plus beaux
panoramas sur Nîmes et la Costière




lundi 12 novembre 2012

Le lac du Mont-Blanc auquel on a échappé

ledauphine.com/haute-savoie/2012/11/11/le-lac-du-mont-blanc-auquel-on-a-echappe


En 1945, deux experts avaient envisagé d’inonder la vallée de Chamonix pour créer un barrage hydroélectrique géant.


Sur une photo de la vallée de Chamonix, une représentation de ce qu’aurait pu être ce lac. Photomontage DL/infographie (photo Ph. C.)

On venait de sortir de la Deuxième Guerre mondiale et la France était en pleine reconstruction de son territoire dévasté par plusieurs années de conflit. Mais le charbon manquait et la houille blanche ne suffisait pas à pallier la pénurie…

Lorsque le projet des maîtres de l’Institut d’hydrogéologie national, Caquot et Jacob, est arrivé sur le bureau du maire de Chamonix, Jules Devouassoud, celui-ci a dû manquer de peu l’apoplexie. Le 7 décembre 1945, en guise de cadeau de Noël, l’édile chamoniard apprenait que les deux scientifiques avaient soumis aux administrations intéressées leur idée de noyer la vallée de Chamonix sous un lac de sept kilomètres de long. L’objectif de ces deux éminences françaises : profiter de l’une des plus énormes réserves d’eau de France.

Pour la part technique du projet, rien de très compliqué pour les deux scientifiques. Il suffira de construire un barrage qui s’appuiera sur les deux parois de l’entrée des gorges de l’Arve, un peu au-dessous du viaduc Sainte-Marie, et de le monter quelques mètres au-dessus de la cote de 1 036 mètres, cote retenue pour le niveau moyen du lac qui se formera en amont. Ensuite, les eaux des glaciers, de l’Arve et de ses affluents viendraient alimenter la retenue, ainsi que l’ensemble des eaux de fonte des glaciers italiens du massif du Mont-Blanc, captées et ramenées en France par une canalisation traversant ledit massif.

Après tout, l’Italie ayant perdu la guerre, on n’allait pas s’encombrer avec des questions existentielles sur les besoins en eau des Valdôtains ! En aval, un autre barrage serait créé pour capter les écoulements en provenance du massif Miage-Bionnassay.


L’État français cherchait de l’électricité à tout prix Jules Devouassoud a dû trembler de tous ses os en voyant que tout était décrit et chiffré dans les moindres détails pour ce projet à trois milliards de francs qui donnerait du travail à 30 000 ouvriers sur une période de trois ans. Sans doute s’est-il alors jeté sur une carte de la vallée, pour voir à quoi correspondait la côte 1 036 mètres.


« La population de Chamonix a immédiatement réagi, se souvient René Bozon, alors jeune homme ayant servi dans la Résistance durant la guerre. Le projet proposé par Paris inondait tous les villages en dessous de Chamonix et même une partie de la ville ! Avec une surface à 1 036 mètres d’altitude, il ne serait rien resté de cette vallée. »


Dans Le Dauphiné Libéré du 8 décembre, notre confrère Philippe Gaussot décrit par le détail l’étendue des dégâts que causerait ce barrage. “On va capter les eaux du Mont-Blanc… Construire entre les Houches et Servoz un immense barrage… Noyer la vallée de Chamonix… Les Houches, les Bossons, les Pèlerins, les Barats, les Pècles seront ensevelis sous les eaux… Le Mont-Blanc et les Aiguilles de Chamonix se refléteront dans un lac qui aura plus de 7 km de long !…”


René Bozon fouille dans sa mémoire. « Il y a eu beaucoup de voix qui se sont élevées suite à cet article. L’État français cherchait de l’électricité à tout prix et ne reculait devant rien. Raoul Lanet, le chef de la résistance sur le secteur de Chamonix, s’est impliqué avec les maires de Chamonix et des Houches, les élus et l’ensemble des habitants de la vallée, des Houches à Chamonix. »


Lettres officielles, pétitions, manifestations… La vallée de Chamonix était en colère, de l’habitant lambda aux plus grands champions de ski de l’époque. Et l’ire a porté ses fruits, faisant reculer le ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, Raoul Dautry.


L’année suivante, le projet fut à jamais enterré.


par Philippe CORTAY le 12/11/2012 à 06:02 Vu 4781 fois

dimanche 4 novembre 2012

Gordes Un des Plus Beaux Villages de France

Gordes est un village emblématique de la Provence, maintes fois photographié. Gordes est juché sur un dernier contrefort méridional des monts du Vaucluse. Il domine l'entrée de la vallée du Calavon, face au massif du Luberon. Gordes est une citadelle minérale et ses pierres chatoient sous les rayons du soleil couchant. Les constructions en pierre plate atteignent ici une perfection dans les techniques et l'harmonie avec le paysage. Gordes est classé naturellement parmi les "plus beaux villages de France".

+ d'infos : www.gordes-village.com






Ce sont les artistes des arts picturaux au 20ème siècle, les peintres et les photographes, qui ont "découvert" Gordes. 





Les premiers arrivent après la seconde guerre mondiale, Marc Chagall, Jean Deyrolle ou André Lhote qui crée à Gordes une colonie d'artiste. Les peintres Victor Vasarelly, Victor Spahn, Pol Mara, le photographe Willy Ronis ont parmi d'autre associé leur nom à Gordes.





Avec la renommée, l'économie du village s'est tournée vers le tourisme qui viennent nombreux sans s'arrêter bien longtemps. En s'y attardant, vous apprécierez le charme d'un vieux village provençal et vous pourrez peut-être croiser aussi une des nombreuses personnalités bien connues du monde du spectacle qui ont choisi cet endroit comme lieu de villégiature.





Le vieux village est silloné de vieilles calades, ruelles pavées pentues, au détour desquelles on peut admirer un beau panorama sur le Luberon et la vallée du Cavalon. L'église Saint Firmin est d'origine romane, remaniée au 17ème siècle.











Le centre de Gordes est occupé par un château rectangulaire. Bien que construit en 1525 à la Renaissance sur l'emplacement d'un précédent, il garde son allure moyenageuse et sa fonction de forteresse en ces temps troublés par les guerres de religion. Plus pacifiquement, le château est maintenant un musée, il a abrité pendant 30 années un musée dédié au oeuvres du peintre Vasarely, illustre habitant du village. Ses salles sont consacrées depuis 1996 aux oeuvres du peintre contemporain flamand Pol Mara.



Les galeries d'art, exposition d'artistes sont nombreuses à Gordes. Un théâtre à ciel ouvert accueille lesSoirée d'été de Gordes, un Festival estival en plein air, dans un espace naturel taillé dans la pierre.
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