mardi 30 septembre 2008

Salut à tous,
Excusez moi si je ne vous ai pas envoyé de bêtises ou si peu ces derniers jours,
> Mais il fallait impérativement que je termine d'abord le rangement de mon sous-sol....................
> Que de paperasse accumulée.
> @+
>
>
> Ps: Pour ceux qui ne me croient pas,
> La preuve par l'image ci-dessous
>


> Ce n'est pas bien rangé ça !

> Pour ceux qui veulent m'aider, pas la peine, j'ai fini.

lundi 22 septembre 2008

SUR LA ROUTE des vacances en France, un détour par Montpellier s'impose pour cette exposition exceptionnelle (jusqu'au 28 septembre 2008)


Les yeux hallucinés, la chevelure en bataille, les mains tirant celle-ci vers l'arrière, l'homme nous fixe depuis le gigantesque panneau publicitaire installé en bord de route. On pense d'abord à la promo d'un film. L'homme en question n'a pourtant jamais connu le cinéma. Même muet. Gustave Courbet, né à Ornans en 1819, est mort en Suisse le 31 décembre 1877. Et c'est sa peinture qui a traversé le temps.

Au bas de l'affiche reproduisant sur 20 m2 Le désespéré, un de ses plus beaux autoportraits, un slogan indique : « Après Paris et New York, Montpellier ». On pense d'abord à une erreur ou à tout le moins une exagération. Si Montpellier est une ville très active dans le domaine de la culture, on ne s'attend pas à y retrouver une exposition présentée au début de cette année à Paris, au Grand Palais, puis au prestigieux Metropolitan Museum de New York. C'est pourtant bien le cas.

Et si Montpellier a le privilège d'accueillir cet ensemble prestigieux, ce n'est en rien dû au hasard. D'une part, le Musée Fabre, récemment rénové, est aujourd'hui l'une des rares institutions françaises capables de le présenter dans les meilleures conditions. Mais surtout, ce même musée possède pas moins de 16 toiles majeures du peintre, soit l'un des trois plus importants ensembles de Courbet dans le monde avec Orsay et le Metropolitan.

C'est en se basant sur cette collection constituée en son temps par le mécène et ami de Courbet Alfred Bruyas que le Musée Fabre propose une rétrospective remarquable, dans un accrochage sensiblement différent de celui proposé à Paris.

La première différence notable se fait sentir dès l'entrée. Si la foule est bien présente, les files sont plus modestes qu'au Grand Palais et les entrées se font sans énervement ni hystérie. La suite est tout aussi réconfortante. Bien plus que le Grand Palais, gardant toujours un air de vaste hall sans âme, le Musée Fabre offre à l'œuvre du peintre un écrin idéal. Pour ce faire, l'accrochage de la collection permanente a été considérablement modifié afin de libérer un maximum d'espace. Outre l'absence de quelques toiles de grands formats et la présence d'autres œuvres non montrées à Paris, le parcours lui-même est sensiblement différent.

D'une part, les photographies des contemporains de l'artiste, ainsi que les dessins de ce dernier sont présentés dans trois cabinets particuliers. D'autre part, les peintures ont été réparties en treize sections permettant au public de mieux appréhender son évolution. On débute ainsi logiquement par les débuts avec divers portraits de proches et une série d'autoportraits magnifiques, éclairant la personnalité orgueilleuse de l'artiste, toujours prompt à se mettre en scène. On termine par l'exil avec quelques dernières toiles, essentiellement des natures mortes, où le peintre, à peine sorti de prison où l'avaient conduit ses activités révolutionnaires, parvient à faire ressortir tout le tragique de sa situation.

Entre les deux, le parcours est truffé de merveilles. Il y a là des paysages splendides comme La mer à Palavas avec cet homme seul face à l'immensité de la nature ou ses souvenirs de la campagne franc-comtoise. Il y a aussi des moments d'histoire recréés dans ses portraits de révolutionnaires (superbe Proudhon), d'artistes (un Baudelaire tourmenté à souhait) ou encore cette Rencontre montrant sa propre arrivée à Montpellier, où il est accueilli par Alfred Bruyas.

Il y a enfin les nus avec la très belle Femme à la vague, Les baigneuses ou encore Le sommeil exposé juste à côté de L'origine du monde. Tableau sulfureux s'il en est, ce dernier est présenté de la manière la plus simple, sans effet dramatique ni précaution excessive ne servant en fin de compte qu'à exciter la curiosité du chaland.

Ce n'est pas le cas dans cette exposition sobre, intelligente, destinée au plus grand nombre et offrant en prime une multitude d'animations, des visites guidées individuelles ou en groupes ainsi qu'une « Route Courbet » emmenant le visiteur à travers différents sites de la région lié aux séjours de l'artiste à Montpellier et alentours.

Nota : Merci à Jean-Paul pour la visite guidée et ses connaissances sur l'artiste et sa vie.

vos réactions

lundi 15 septembre 2008

La deuxième édition du Trail des Aiguilles Rouges


le 28 septembre
Cinq lacs à admirer, quatre cols à franchir, trois réserves naturelles à découvrir, toute une vallée à longer ! Un parcours aux couleurs de l'été indien face à la chaîne du Mont-Blanc.
C'est somptueux, mais technique !

lundi 8 septembre 2008

PRÉHISTOIRE La fonte d'un glacier révèle des "surprises" du néolithique


ce devait être un jour un peu comme celui-ci, tiède en fin d'été, il y a 5 000 ans : l'homme marchait dans les Alpes suisses, à l'aise dans son pantalon et ses chaussures en cuir de chèvre, armé d'un arc et de flèches.
Partant d'un village près de Sion dans le sud de la Suisse, il tentait peut-être de rejoindre la région de Berne en empruntant le glacier du Schnidejoch (Centre), haut de 2 756 m. Peut-être chassait-il, tout simplement.
Cinq mille ans plus tard, grâce à la fonte du glacier, des traces de cet homme ont été retrouvées sous la forme de plus de 300 objets datant du néolithique. Les scientifiques ont même découvert un arc, sans doute perdu mille ans auparavant dans les environs.

«Unique en Europe»

La découverte vaut de l'or à de nombreux titres : d'un point de vue archéologique mais aussi climatique, les objets étant marqués par les avancées et les retraits du glacier depuis plus de 6 000 ans.
«Pour nous, la plus importante découverte est celle du site en lui-même en raison de cette corrélation entre changement du climat et objet archéologique» explique Albert Hafner, expert auprès du service archéologique de Berne.
Climatologue et directeur du Swiss Climate Research's Center, un réseau d'experts inter-universités, Martin Grosjean renchérit : «Nous savions qu'il n'était possible de parcourir le site que lorsque le temps était relativement chaud. Quand il faisait trop froid, le glacier avançait, rendant le passage impraticable».
Désormais, les scientifiques sont en possession d'objets pouvant leur indiquer précisément à quelles périodes le glacier était praticable à pied.
Le trésor des Alpes a été découvert par hasard en 2003 par deux promeneurs attirés par un étrange bout de bois. Il s'agissait d'un fragment de carquois en écorce de bouleau vieux de 5 000 ans.
Cette pièce est «unique en Europe», où elle constitue «une première du genre dans ce type de bois» souligne M. Hafner.
Les fouilles ont permis ensuite de mettre au jour des objets plus anciens dont l'arc en bois, antérieur de 1 000 ans à celui de l'homme des glaces Oetzi, retrouvé dans le glacier de Similaun (à la frontière italo-autrichienne) et qui aurait vécu il y a 5 100 ans.
Les objets du Schnidejoch n'ont pas encore révélé tous leurs secrets : des scientifiques de tout bord travaillent encore d'arrache-pied, espérant notamment découvrir comment le cuir était alors conservé.
D'autres découvertes devraient bientôt pouvoir les compléter grâce au mouvement général de fonte des glaciers. En attendant, le public aura peut-être bientôt l'occasion de découvrir ces pièces rares : des discussions sont en cours avec plusieurs musées pour les exposer.


Paru dans l'édition 74D du 08/09/2008 (75160)
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