dimanche 27 novembre 2011

Avignon, cité des Papes, ville empreinte d'histoire et de culture ...

Occupée dès la préhistoire, Avignon
fut, de tous temps, un foyer de culture
et un carrefour de civilisations.

Chaque période de son histoire, la plus
marquante l’ayant promue capitale de
l’Europe chrétienne, est imprimée au
plus profond de son architecture.

Ce destin exceptionnel, qui a permis
au vieux centre d’être inscrit au
Patrimoine mondial de l’Unesco,
se lit à livre ouvert dans chaque rue,
sur chaque place, au hasard de
flâneries qui sont autant de voyages
dans le temps.



Palais des papes d'Avignon



On découvre une vue magnifique sur les remparts et le Palais des Papes à bord de la navette fluviale, fendant les flots du Petit Rhône, ainsi que le pont d'Avignon, aujourd'hui nommé le Pont Saint-Bénezet.



Fort Saint-André



Le jardin des Doms

Le Rocher des Doms est le berceau d'Avignon. C'est un lieu de promenade très fréquenté depuis toujours. On y accède aujourd'hui par les escaliers partant de la cathédrale Notre dame des Doms, par l'escalier Sainte-Anne ou celui du bord du Rhône.


Statue de Paul Vayson



Au milieu du lac, la Vénus aux Hirondelles est une oeuvre de Félix Charpentier, dont la nudité lui valut d'être déplacée, en 1894, de la place Carnot à ici.




La livrée d'Albano se trouve au cœur d'Avignon, sur la place de l'Horloge à l'angle de la Rue Ferruce. C'est l'actuel Hôtel de Ville.

Elle fut la résidence de nombreux cardinaux : Pierre Colonna, Pierre de Mortemart, Étienne Aubert, futur Innocent VI, Audoin Aubert, Niccolo Brancaccio dit Nicolas de Brancas, cardinal-évêque d'Albano.

Les cardinaux se sont fait construire de grandes demeures aux allures de forteresse avec leur tour caractéristique. De la Livrée d'Albano d'origine, il ne subsiste que la tour avec son horloge et son carillon, qui se dresse au-dessus du fronton de l'Hotel de ville actuel qui date de 1844.


Le Musée du Petit Palais à Avignon a été ouvert en 1976 dans le palais des évêques. Il est consacré à la peinture et à la sculpture du Moyen-Age et de la première Renaissance. Musée unique en son genre puisque essentiellement basé sur la peinture d'avant la deuxième moitié du XVIe siècle, il n'en possède pas moins l'une des plus importantes collections internationales de primitifs italiens - la plus grande en France après celle du musée du Louvre. Le Petit Palais, résidence des archevêques d'Avignon date du XIVe siècle et est située dans le centre historique d'Avignon. Il a été nommé ainsi par opposition avec le Palais des Papes situé à proximité. Aux collections de primitifs italiens s'ajoute aussi une collection de peinture et de sculptures des maîtres de l'école d'Avignon.



La cathédrale Notre-Dame des Doms.





La Cathédrale Notre-Dame des Doms d'Avignon est située sur la partie nord d'Avignon intramuros, à coté du Palais des Papes. Elle a été construite sur une protubérance rocheuse au nord de la ville, le rocher des Doms, surplombant la rive gauche du Rhône.Sa position sur le rocher, sa flèche imposante surmontée d'une vierge et sa proximité du Palais lui permettent à la fois de dominer la ville et d'être vue de très loin.

De style roman provençal, elle date de 1150,et elle fut agrandie aux XIVe et XVIIe siècles par des chapelles latérales.




La statue dorée de Notre Dame des Doms




gigantesque Crèche Provençale à l hôtel de ville d’Avignon






L'opéra théâtre d'Avignon



samedi 26 novembre 2011

Les Baux de Provence

Le Phare de la Provence

Un des sites majeurs et lieux de mémoire régionale mondialement connus, Les Baux de Provence mêle à un patrimoine médiéval et Renaissance exceptionnel, une richesse d'accueil et de culture qui en font le Phare de la Provence.

Décors grandioses pour faire revivre les témoignages du passé, perpétuer les traditions, abriter l'art des hommes venus s'y installer, accueillir des spectacles prestigieux.

Ces lieux chargés d'histoire offrent bien d'autres tentations encore. La tradition de bien recevoir y est plus que jamais présente grâce à ses restaurants gastronomiques et ses hôtels de prestige. L'appellation des Baux de Provence est un symbole de qualité : les vins, nés de roche et de soleil, y sont chaleureux, son huile d'olive y est ardente et fruitée.


Au cœur du Parc naturel régional des Alpilles

Station classée, Site Remarquable du Goût, Plus Beaux Villages de France, les Baux de Provence affirme son image de site de prestige au sein du Parc naturel régional des Alpilles.

Les Baux de Provence est unique, parce qu'un peu plus magique et un peu plus illustre dans ce cadre extraordinaire. Cependant, l'essence même qui fait le charme et le parfum si particuliers des villages provençaux est là : les petites places, les terrasses ombragées, les rues étroites et leurs boutiques.




Histoire des Baux de Provence

La situation du plateau des Baux, naturellement perchée et retranchée, a toujours assuré aux populations qui ont habité le lieu, le double avantage de pouvoir observer les environs et de se protéger, ce qui explique sans doute la précocité et surtout la continuité de l'occupation humaine du site depuis la préhistoire jusqu'à nos jours.

Les premiers textes connus du Xe siècle font état du "Balcium Castrum". Ils mentionnent le nom du seigneur du lieu Pons le Jeune dont les descendants adoptent le nom des Baux pour patronyme. Cette fortification a été remplacée au XIIIe siècle, lors de la grande campagne de travaux des seigneurs Hugues et Barral des Baux, par le donjon qui profite de la configuration naturelle du rocher et qui sert d'appui aux autres bâtiments du château.






Les Baux au Moyen-âge



La lignée des Baux est, au Moyen-âge, une des grandes familles provençales, importante par ses possessions qui à l'origine sont principalement concentrées sur Arles et sur Marignane, et qui se sont au fil des générations étendues dans toute la Provence, dans le Comtat Venaissin, dans le Dauphiné et en terre italienne.

La Maison des Baux fut ainsi maîtresse de soixante-dix-neuf villes ou places fortes qui furent appelées "Les terres Baussenques". Ce nombre, composé de deux chiffres prétendus sacrés, symbolisait la totalité du domaine des princes, son unicité et son intangibilité, en exprimaient, en quelque sorte, leur puissance. Cette dynastie a marqué l'histoire de la Provence par l'influence et la personnalité de ses seigneurs rebelles et guerriers.

Leur histoire mouvementée montre que la forteresse, notamment au cours des guerres baussenques et des guerres de religion, semble avoir principalement servi de place forte au temps de ces rébellions.

C'est ainsi que Louis III, roi de Sicile et comte de Provence se saisit à la mort d'Alix, dernière princesse des Baux, du château médiéval si souvent utilisé contre l'autorité de ses prédécesseurs et le rattache à la couronne comtale. La ville et les terres baussenques entrent ensuite dans le domaine royal lorsque la Provence est rattachée à la couronne de France sous Louis XI. Le roi de France se méfie d'une forteresse à la fois si puissante et si loin de sa cour. De peur qu'elle ne tombe dans les mains de quelques ennemis et notamment des opposants à son autorité en Provence, il ordonne alors son démantèlement en 1483.

Cependant, en raison de son ancienne puissance et de son passé glorieux, la terre des Baux fut intégrée parmi "les Terres Adjacentes" au royaume de France n'ayant d'autre seigneur que le roi, ne dépendant nullement du Comté de Provence et ayant conservé toutes ses coutumes, franchises et prérogatives.





Les Baux à la Renaissance

A la Renaissance, période faste pour la Cité, les bâtiments résidentiels du château sont en partie reconstruits. Mais en 1631, la forteresse est de nouveau aux mains des insurgés, la décision royale d'aliéner le Parlement de Provence, l'année précédente, a provoqué à Aix en Provence, une révolte arrêtée par le prince de Condé. Certains rebelles s'enfuient et se réfugient aux Baux. La ville est assiégée par les troupes de Richelieu. A la suite de ces combats, la forteresse est de nouveau démantelée.

La seigneurie des Baux est donnée, en 1642 par Louis XIII, à Hercule Grimaldi pour le remercier de sa politique favorable à la couronne de France. Celui-ci transmettra à ses descendants le titre de Marquis des Baux dont le Prince Albert de Monaco est l'actuel détenteur.

Après la révolution, le marquisat est rattaché à la France. Le village des Baux est peu à peu abandonné et ne compte plus que 400 habitants à la fin du XIXe siècle. Il y en avait 3000 au XIIIe siècle. Mais les Baux ont à nouveau rendez-vous avec l'Histoire. En 1821, un géologue découvre une roche rouge riche en alumine qu'il nomme bauxite.




Un nouvel essor

C'est après la seconde guerre mondiale que le village entame sa vocation touristique et culturelle, avec l'arrivée de Raymond Thuillier qui contribue à la renommée internationale des Baux en ouvrant le célèbre "Oustau de Baumanière", ambassade gastronomique où se succèdent les grands de ce monde. En 1966, André Malraux inscrit par décret l'ensemble de la commune sous la protection du Ministère de la Culture et de l'Environnement. De nouveau s'engage pour la cité une période de renaissance et de réhabilitation qui lui vaudra, en 1998, son classement parmi "Les Plus Beaux Villages de France".








La chapelle des pénitents blancs 

La chapelle des Pénitents blancs fut relevée de ses ruines, en 1937, par la Maintenance des Confréries de Pénitents de Langue d'oc.La Chapelle fut décorée en 1974 par Yves Brayer sur les thèmes des bergers de provence. Les sujets liés à l'annonce aux bergers et à la nativité sont placés dans un paysage des Alpilles et du Val d'Enfer.

Au sol, une inscription provençale gravée par la Maintenance des Confréries de Pénitents de Langue d'oc.

Cette chapelle fut construite au milieu du 17ème siècle. Sa porte d’entrée est ornée de pierres en bossage. Elle est surmontée d’un bas relief représentant deux pénitents, la tête revêtue de la cagoule, le bourras. On peut y lire une inscription gravée dans la pierre : « In nomine Jesu omne genus flectatum »









jeudi 24 novembre 2011

Uzès, ville au patrimoine riche, dans le Gard près de Nîmes et Avignon

Située dans un triangle formé par les villes de Nîmes, Alès et Avignon, la discrète mais ô combien élégante ville d'Uzès a conservé en son sein de nombreux témoignages de son riche passé.


La cathédrale Saint-Théodorit et la tour Fenestrelle







place aux Herbes


Tour du Roi et Tour de l'Evêque




Ceinturée par le boulevard Gambetta, la ville médiévale est un dédale de ruelles et de places ombragées bordées d'Hôtels particuliers du XVIIè et XVIIIè siècle.

Sous les arcades de la Place aux Herbes et dans les rues avoisinantes se tient chaque samedi un marché dont la réputation a depuis longtemps franchi les limites de la région. Vous y trouverez profusion de produits du terroir, dans l'atmosphère chaleureuse et colorée des marchés de Provence.


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