vendredi 29 avril 2011

Lac du Salagou

Le projet de barrage fut lancé dans les années 1950, dans le but de créer une réserve d'eau qui favoriserait une diversification des cultures, comprenant le développement d'une production fruitière, la viticulture devenant surproductive. Secondairement, le barrage aurait pour but de régulariser les crues de l'Hérault.
Les travaux débutèrent en 1964 pour se prolonger jusqu'au début de 1969.
Alors qu'on pouvait penser, en 1968, qu'il faudrait des années pour que la cuvette de l'Escandorgue se remplisse, un seul très gros orage la combla à moitié en mars 1969. D'autres précipitations remplirent presque totalement la cuvette en quelques mois, donnant raison aux calculs des ingénieurs.


A l'origine, le barrage du Salagou devait être placé sur l'Hérault, car la plaine de l'Hérault était très cultivée, donc c'était là-bas qu'on avait besoin de l'eau. Avec un peu plus de recul, noyer 3 000 hectares de champs et d'arboriculture pour en irriguer 2 000, ne valait pas le coup.
Puis on a émis l'idée de le placer sur la Lergue : vallée étroite et très encaissée. Cela ne retenait pas assez d'eau.
La solution finale était de le placer sur le Salagou. Les crues du Salagou ne sont pas énormes, mais il y avait de très grandes possibilités de stockage. De ce fait, en ajoutant aux apports en eau du Salagou ceux de la Lergue, via un tunnel de dérivation, le projet aurait été très efficace. Malheureusement, le barrage a été fait, mais pas le tunnel de dérivation. Il faut deux ans pour remplir le lac du Salagou. Ça prend tellement de temps que les visites décennales de contrôle se font par plongeurs, au lieu d'une vidange puis d'une inspection.





 Le barrage ne dispose pas d'évacuateur de crue. On choisit un dispositif naturel : un col vers une vallée voisine


Village de Liausson

mercredi 27 avril 2011

Highliners ou les nouveaux funambules du Mont-Blanc

Sur une simple sangle de 2,5cm, ils défient le vide d’aiguille en aiguille. Depuis quinze ans et le numéro d’Henri Réchatin, alias Henry’s entre les pitons de l’aiguille du Midi, on n’avait pas vu pareille sensation dans le massif du Mont-Blanc.Voilà que discrètement, l’an dernier, tels les Quatre fantastiques, un quatuor sympathique de funambules s’est mis à marcher sur les précipices à pas de velours.





Julien Millot et Antoine Moineville dans leurs œuvres à la Dent du Géant (4?013 m) ou à la Tour rouge à près de 3?500 m d’altitude, des sommets échancrés du massif du Mont-Blanc qui se prêtent aux facéties acrobatiques de ces alpinistes. Photo Rémi DEMAUVE et Guillaume FORGET-PATRY

vendredi 8 avril 2011

Les villes candidates pour les JO de 2018 courtisent une audience internationale
LONDRES — Pyeongchang a promis 500 millions $ US pour un programme d'investissements lié aux Olympiques; Munich a démontré la force de ses partenaires financiers allemands; et Annecy a rappelé la grande tradition alpine française. C'est ce qu'ont souligné les trois villes candidates à l'obtention des Jeux d'hiver de 2018, jeudi, alors qu'elles ont présenté leurs dossiers à un auditoire constitué de plusieurs des joueurs-clés sur la scène sportive internationale.
Trois mois avant le vote du Comité international olympique (CIO), les comités de candidature des trois villes ont fait une présentation de 20 minutes lors du congrès SportAccord, auquel assistent des centaines de dirigeants de fédérations sportives et de comités olympiques nationaux de partout dans le monde.
Les présentations se sont voulues une excellente répétition pour les présentations formelles au CIO, qui auront lieu à Lausanne, en Suisse, le mois prochain. La ville hôtesse des Jeux d'hiver sera ensuite élue lors d'un vote secret, qui sera tenu le 6 juillet, à Durban, en Afrique du Sud.
Craig Reedie, membre du comité exécutif du CIO, a déclaré que les trois villes candidates avaient aidé leur cause, jeudi, et qu'Annecy — considérée comme négligée — avait «haussé son jeu d'un cran».
Pyeongchang, qui est candidate pour l'obtention des Jeux d'hiver pour une troisième fois de suite après des défaites pour les Jeux de 2010 et de 2014, est condidérée comme la favorite. Cela pourrait ouvrir une nouveau marché en Asie pour des Jeux d'hiver.
Munich, qui a accueilli les Jeux olympiques en 1972, tente de devenir la première ville à présenter les Jeux d'hiver et d'été. Munich dit qu'il est temps de ramener les Jeux d'hiver en Allemagne après une absence de 80 ans. La dernière fois, c'était à Garmisch-Partenkirchen en 1936.
Annecy se vante de pouvoir offrir des jeux «authentiques» de style villageois au coeur de la région de l'Europe où les sports d'hiver sont les plus populaires. C'est d'ailleurs à Chamonix en 1924 qu'ont eu lieu les premiers Jeux olympiques d'hiver.
Selon Pyeongchang, la Corée du Sud a la 13e économie la plus importante au monde et l'Asie représente un énorme potentiel pour les sports olympiques et les commanditaires. Les Jeux olympiques d'hiver ont été présentés en Asie à deux reprises seulement, les deux fois au Japon.
«C'est un choix historique et une occasion historique pour le mouvement olympique, a indiqué le meneur de la candidature, Cho Yang-ho. Nous voulons donner à 650 millions de jeunes gens l'accès à de nouveaux marchés et la chance de pouvoir profiter des sports d'hiver.»
Munich a été la première ville candidate à présenter son projet. Sa campagne a pris une nouvelle direction, se concentrant sur le fait que le pays est un leader au niveau de la commandite des sports d'hiver. Le chef des ventes et du marketing de BMW, Ian Robertson, a indiqué que la compagnie allemande avait financé 50 pour cent des revenus des sept fédérations de sports olympiques d'hiver.
Il n'y avait toutefois aucune mention de la controverse actuelle à Garmisch-Partenkirchen, qui serait l'hôte des compétitions de ski alpin en 2018. Quelques propriétaires ont refusé de céder leur terre pour les Jeux et un référendum doit avoir lieu en ville le 8 mai.
Charles Beigbeder, le nouveau meneur dans la candidature d'Annecy, a promis «des Jeux authentiques au coeur des montagnes» qui réunirait «le riche héritage des Alpes avec le mouvement olympique.»
Dans sa vidéo, Annecy a mis l'accent sur le paysage du mont Blanc et a inclus des séquences historiques des Jeux olympiques de Chamonix en 1924. Les compétitions de ski seraient présentées dans la région de Chamonix en 2018.
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