samedi 13 octobre 2012

il faut s'arrêter à Yvoire !



C'est un village fortifié. Tout au bout de sa pointe et dominant le lac léman, il est étroitement serré encore dans son enceinte disparue ; j'entends qu'il n'a point osé en franchir la ligne, à présent fictive et il est resté embusqué derrière ses deux tours qui défendent ses deux entrées.



On s'enfonce sous leur voûte à ogive et, devant soi, c'est la pente raide des petites rues caillouteuses, c'est un dégringolement ramassé de petites maisons à toits aux grosses tuiles jaunes, c'est enfin, dans le bas, le château commandant le port : un gros cube de pierre, avec une terrasse, et, sur ses murs guerriers, s'allonge et flotte au vent la pacifique vigne vierge." 

"Texte de Charles-Ferdinand Ramuz, extrait de "Un coin de Savoie " (1909-1942)




la Porte de Nernier

Vestiges de l’époque médiévale, les remparts et les portes fortifiées d’Yvoire impressionnent dès l’entrée dans le village.





Maisons de pierre à balcons de bois, ruelles fleuries de glycines et de géraniums... On l’appelle « la perle du Léman. Dominant les bords du lac qui fit du village un port de pêcheurs et de bateliers, le donjon carré est l’un des vestiges du passé médiéval d’Yvoire qui a fêté, en 2006, les 700 ans de ses fortifications érigées par Amédée V le Grand, comte de Savoie.







A partir des années 1950, la cité d'Yvoire s'est transformée, passant peu à peu du statut de simple village de pêcheurs à celui de haut-lieu du tourisme en Haute-Savoie. Village maintes fois récompensé pour la qualité de son fleurissement, Yvoire invite à observer de très beaux tableaux fleuris.






Dans les ruelles d’Yvoire, on découvre des perspectives nouvelles à chaque coin de rue. On joue à cache-cache avec les remparts et le château d’Yvoire.

ici, une tourelle du château apparaît discrètement derrière les feuillages des arbres.








Dans toutes les rues d’Yvoire, de nombreux détails fleuris ravissent le visiteur.






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