Des coureurs de montagnes et des escaladeurs de cimes, il y en a toujours eu chez les Servettaz comme dans les autres familles de la région de Charnonix - et depuis que la vogue de l'alpinisme amène en Savoie des « monchus » désireux de vaincre les sommets, on est aussi guide de père en fils mais, parce qu'il connaît trop bien les dangers du métier, Jean Servettaz a décidé de préparer le sien à devenir hôtelier. Cela n'a pas empêché Pierre de s'entraîner et d'être un fin grimpeur. Aussi est-il un des volontaires de la cordée qui doit descendre le corps de son père tué par la foudre pendant un orage au retour d'une course dans les Drus. La neige et la glace rendent l'expédition quasi impossible. Pour avoir voulu forcer quand même un passage, Pierre tombe. Il ne se relèvera de son lit d'hôpital que plus résolu à ne pas s'enliser dans la vie d'homme des plaines. Il sera guide comme son père. Il découvre alors que son accident lui a laissé une terrible séquelle : le vertige. Un prodigieux effort de volonté et l'aide de ses camarades lui permettront pourtant de répondre enfin à l'appel envoûtant des hauteurs. Un appel qui résonne tout au long de ce récit où sont merveilleusement évoqués la rude existence des montagnards et le site grandiose où ils vivent.
les dru
"Grimpez si vous le voulez, mais n'oubliez jamais que le courage et la force ne sont rien sans prudence, et qu'un seul moment de négligence peut détruire une vie entière de bonheur. N'agissez jamais à la hâte, prenez garde au moindre pas.
Et dès le début, pensez que ce pourrait être la fin"
Et dès le début, pensez que ce pourrait être la fin"
Edward Whymper
"Ce paysage ne nous appartient pas, nous l'empruntons à nos enfants"
"Les montagnes ne vivent que de l'amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l'herbe s'épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n'a pas de prix : le bonheur que l'on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent"
Gaston Rébuffat
Tes photos sont toutes magiques, Fabrice ! J'adore celle du clocher et la fumée de la cheminée qui brouille le ciel légèrement, aérienne !
RépondreSupprimerLes citations les accompagnent merveilleusement bien !
Les stalactites accrochées au lampadaire brillent sous le soleil et je vois même un fin rideau givré le long de son pied ! Bravo, elles sont vraiment très belles !
Votre blog est magnifique, les images sont pleines de couleurs et de vie.
RépondreSupprimerSill