La voie normale du mont Blanc du Tacul devient vraiment infréquentable. On le savait depuis déjà quelque temps, mais depuis la tragique avalanche du mois d'août, le danger demeure sur cet itinéraire réputé facile.
Lundi en début de soirée, trois alpinistes polonais étaient sur la face du Tacul, repérant la voie qu'ils comptaient gravir le lendemain. Malheureusement pour eux, c'est précisément le moment (19h40) que "choisit" un sérac pour se détacher du haut de la face, «à peu près du même endroit qu'en août dernier», selon le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. Une avalanche de plaque s'ensuivit, balayant les trois hommes.
Deux d'entre eux restèrent par miracle en surface et, dès l'arrêt de la coulée, constataient que le troisième manquait à l'appel. Aussitôt, ils alertaient par téléphone portable le PGHM avant d'entreprendre les premières recherches par leurs propres moyens.
Deux des alpinistes
sérieusement blessés
Au sol, les secours s'organisaient. Les premiers à marcher décollaient à bord de l'Alouette III de la Sécurité civile et le médecin urgentiste de garde. Dans le 
même temps, l'EC 145 de la Sécurité civile décollait d'Annecy pour leur prêter main forte. «Lorsque les secouristes, le médecin et le chien d'avalanche sont arrivés, les deux alpinistes avaient retrouvé leur compagnon, vivant», explique un gendarme. Deux des trois hommes étaient aussitôt médicalisés par le médecin. Le premier, était vicitme d'une plaie à la face ; le second (celui qui était enseveli) de probables fractures aux membres inférieurs et peut-être, au bassin. «L'opération de récupération à pris près de deux heures, du fait des nuages en altitude», explique-t-on au PGHM.
Faut-il rappeler que le Tacul est plus instable que jamais et fortement déconseillé ?
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